Agence de la biodiversité

Ségolène Royal nomme Annabelle Jaeger, conseillère régionale EELV de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le trio de préfiguration de l’Agence.

La ministre de l’Écologie a annoncé la nomination d’un trio de préfiguration de l’Agence française pour la biodiversité, mercredi 29 octobre 2014, à l’occasion du comité de suivi de la stratégie nationale pour la biodiversité. Gilles Bœuf, président du Museum National d’Histoire Naturelle, sera l’animateur du conseil scientifique, Annabelle Jaeger, conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur, sera chargée de l’animation des politiques territoriales, et Olivier Larroussini, actuel directeur de l’Agence des aires marines protégées, sera le directeur de l’instance de préfiguration et probablement futur directeur de l’agence. Ils travailleront « sous le haut patronage » d’Hubert Reeves, président d’Humanité & Biodiversité.
Le projet de loi sur la biodiversité sera examiné en séance publique à l’Assemblée nationale au printemps 2015. Le texte prévoit la création de l’Agence française pour la biodiversité, issue de la fusion de l’Onema, de l’AAMP, de l’Aten, et de l’établissement public Parcs nationaux de France.
La nouvelle instance de préfiguration annoncée par Ségolène Royal sera placée sous l’égide du CNTE (Conseil national de la transition écologique). Ses quatre priorités seront l’harmonisation des statuts, le budget dans un contexte contraint pour les dépenses publiques, l’implantation territoriale et la négociation d’un partenariat avec l’ONCFS.
Annabelle Jaeger, conseillère régionale déléguée à la biodiversité et présidente de l’ARPE PACA, apportera son expérience de l’animation des politiques territoriales au service de la biodiversité et fera tout particulièrement le lien avec les Régions et les collectivités locales :
« Je suis heureuse et fière de cette mission de préfiguration, convaincue de la nécessaire bonne articulation de l’Agence avec les collectivités locales pour inscrive son action en soutien et en synergie avec celles des collectivités.  La création d’une nouvelle agence nationale à l’heure d’un nouvel acte de décentralisation doit être l’occasion d’inventer un nouveau modèle de gouvernance partagé entre l’État et les territoires ».

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